Je délaisse pour un moment notre voyage pour vous parler de la salle de bain indienne.

J’ai remarqué, depuis que nous sommes en voyages, certains objets curieux dans les salles de bain. Je parle bien sûr d’un équipement courant seulement dans les établissements très bon marché, moyen et une fois dans un hôtel supérieur. C’est dans cet hôtel-là que j’ai demandé des explications. Voici l’objet qui piquait constamment curiosité :

 

Alors qu’il y a toujours une douche fixe au mur, un pommeau de douche amovible et un robinet sous la douche (comme celui chez nous au-dessus de la baignoire), il y a en plus ce seau. Selon les explications de ce jeune homme : nous les jeunes on adore les douches modernes mais les personnes âgés n’aiment pas ça, ils aiment se doucher comme ils l’ont appris : avec un grand seau qu’ils remplissent d’eau et un petit seau pour s’arroser.

Il y a aussi dans les salles de bains d’établissements bon marché un objet qui amusait bien Amélia :

 

qui sert a enlever l’eau du sol car il n’y a pas de rideau de doche.

Dans se lodge, qui voulait certainement bien faire, il y avait de curieux nu-pieds, à notre disposition dans la salle de bain :

Au premier coup d’œil vous constatez comme moi que quelqu’un a réfléchi et est venu à la conclusion qu’il fallait couper les bouts. C’est bien réfléchi si on veut gagner de l’espace par exemple ou alors cet hôtel a trouvé le seul Indien maniaque de toue l’Inde, celui qui aime que les choses soit bien alignées.  La deuxième chose qu’on constate c’est qu’ils ne sont d’aucune façon à usage unique. Je salue le concept écologique mais je condamne le concept hygiénique bien sûr. C’est toute une expérience que l’Inde nous fait vivre. Elle nous fait aussi mourir à petit feu. Par exemple, vous avez entendu parler des nouilles Maggi, elles sont interdites de vente dans toute l’Inde dû au plomb qui s’y trouve, suit Coca Cola, Mc Donald’s et bien d’autres qui, eux aussi ont abusé de la confiance des Indiens en y mettant sans gêne des produits toxiques. Même dans l’eau en bouteille des pesticides ont été trouvés et l’eau a été interdite de vente… momentanément seulement. Voici 2 différentes étiquettes d’eau minérale prise au hasard, et ses valeurs nutritives :

Sur la première étiquette il n’y a carrément aucune info et sur la deuxième les valeurs sont juste nulles : pour 100 ml il y a 0,2 Magnesium et 0,1 Potassium !!!! C’est tout !!!! Nous compensons avec les fruits secs par exemple.

Demain nous dormons à Delhi, visite pendant 2 jours puis retour à Hyderabad car Michaël doit y aller pour quelques jours.

 

Le 23 juin nous avons quité Rishikesh pour nous rendre à 3 heures de route dans une petite ville nomé Clement Town. C’est une petite ville tibétaine, proprette, et calme.

Nous voulions absolument y dormir. Le monastère tibétain loue des chambres dans son enceinte. Malheureusement tous était loué. Il faut savoir que tout le nord de l’Inde est en vacances jusqu’au 1 juillet. Pour fuir les chaleurs de la pleine, tout le Delhi vient dans cette région pour la fraîcheur. Après quelques recherche, nous avons trouvé 2 chambre, cette fois-ci pour 4frs chacune. Nous craignons les puces, les cafards et autres bestioles mais il était vain de chercher autre chose.

Alors nous nous sommes installés : demandé 8 draps supplémentaires et des housses de coussins propres pour refaire les lits. Voila le résultat :

Puis nous sommes allés visiter le stupa et sommes allé manger des momos (raviolis tibétains).

Michaël s’est laissé captiver par un mauvais film  indien (beaucoup de pleur et de cri, des médiocres  acteurs etc

C’était génial. Les habitants étaient très gentils avec nous, les chiens étaient bien traités, les momos délicieux. Michaël et Mathéo ont gouté un plat succulent avec du bœuf. Vers 10h, le resto a éteint la lumière, nous pension que c’était une panne, mais en fait c’était l’heure de fermeture. A notre sortie, tout était déjà fermé, il ne nous restait plus qu’à aller nous coucher. Une fois dans la chambre avec Amélia c’était un peu la panique car j’ai vu 2 cafards (que j’ai écrasés discrètement sans qu’Amélia ne le voit !). J’en encore vu un autre grand dans la salle de bain mais celui-ci je l’ai râté. Il y avait de petites fourmis qui piquent dans mon lit. J’avais l’impression que les puces me mordaient… bref… j’étais un peu crispée pendant toute la nuit. Le lendemain nous avons partagé nos peurs avec les garçons, qui dormaient dans la chambre d’à côté. Mathéo avait bien dormi, Michaël était comme moi, pas très à l’aise.

Levé à 6h du matin, nous sommes encore allé faire un tour autour du stupa, et à 6h30 sommes parti pour 220km, destination Shimla, lieu de villégiature des Raja, des colons britanniques et maintenant des Indien qui viennent chercher la fraîcheur des montagnes. Nous avons tracé à travers les collines de l’Himalaya par une route peu fréquentée mais au combien sinueuses.

Arrivé à l’hôtel vers 15h, après une traversée de la ville de Shimla qui adurée 1h. C’est une ville de 200’000 milles habitants qui s’étire sur plusieurs collines. Les routes sont très étroites et les bouchons permanents (imaginer la Côte d’Azur en juillet). Beaucoup d’hôtel sont inaccessible en voiture car les pentes sont vertigineuses et les rue étroites, et beaucoup d’habitation sont uniquement accessibles par des escaliers interminables.

Notre hôtel se trouve à l’écart d’une petite rue bien pentue, au croisement difficile, raison pour laquelle, au moment où je vous écrivais j’entendais des klaxons sans discontinuer. C’est une ville où chaque mètre carré constructible a été exploité mais vu la topographie accidentée des lieux, il y a énormément de forêt partout dans la ville.

D’après ce que j’ai vu hier en ballade, c’est une ville-forêt habitée par des joyeux singes et par des hommes affairés. Tous les lodges et hôtel étaient pleins, nous avons fini par trouver un endroit charmant avec des super matelas… Amélia a fêté l’événement.

 

Ce matin devant notre fenêtre nous avons eu un spectacle présenté par les singes, sautant de voitures en voitures, arrachant les essuie-glaces se poursuivant en se balançant sur les câbles électriques.

Après beaucoup d’hésitation (simplement nous ne savions pas où aller car les trajets sont souvent tellement lent que s’enfoncer plus dans la montagne nécessitait une bonne réflexion), nous avons décidé de quitter Shimla et aller à 240km de là, à Dharamshala ; ville où demeure le Dalaï Lama. Nous ne savions pas jusqu’où nous irions en un jour. Les enfants étaient très excités car la dernière fois quand nous leur avions dit ça, en fait, nous avions réservé un hôtel avec piscine ; celui-là même qui était si vide. Mais cette fois c’était vrai que nous n’avions rien… il n’y avait rien à faire, ils étaient sûr qu’une surprise les attendait. A 3 heures de l’après-midi, Michael a trouvé une chambre avec air&B, à 1 heure de là, à 30 min de Dharamshala. Il était mal expliqué comment y arriver, cela nous a pris 1 heure. Finalement c’est le propriétaire en personne qui est venu nous chercher. C’était un appartement chez des Indiens, des retraités de 80 ans. Les chambres étaient rudimentaires est PROPRES. Amélia et Mathéo ont tout de suite sympathisé avec les enfants de la servante, 2 garçons de 7 et 10 ans. Les 2 parlaient anglais car les propriétaires leurs payent une bonne école. Ils ont joué à cache-cache et au UNO, et ont fait les guignols pour se faire rire. Le soir, les propriétaires nous ont invités à manger chez eux. Pendant que l’épouse cuisinait le propriétaire nous a servi un whisky et des chips de lentilles.

Ancien officier des chemins de fer, il a pour habitude de servir le premier verre, ensuite l’invité se serre par lui-même. 2 heures plus tard, ayant appris plein de chose mutuellement, nous sentant comme à la maison, nous sommes passé à table. : lentilles, riz, pommes de terre du jardin et jus maison d’aloevera du jardin.

Actuellement, depuis 4 jours nous sommes dans un village au-dessus de Dharamshala, Mc Leon. C’est ici précisément que vit le Dalaï Lama, et qu’une communauté de réfugiés Tibetains est établie. Nous y sommes venus il y a 16 ans avec le car et nos 6 passagers. Aujourd’hui nous reconnaissons à peine les lieux. C’est comme si vous débarquiez à Neuchâtel pendant la fête des vendanges. Il y a foule, bruit et pollution. Pour les étrangers c’est une destination à la recherche de la spiritualité et de la belle nature, alors que pour les Indiens ; qui sont en nombre très supérieur, c’est une destination pour amusement, alcool. Alors que les touristes viennent souvent en transport public, les Indiens viennent en voiture et n’aimant pas marcher, ils grimpent partout avec leurs voitures, dans les plus petites ruelles, en klaxonnant tout du long. Dans toute l’Inde la priorité va aux véhicules et la courtoisie n’existe pas. Résultat : des bouchons toute la journée dans les deux sens, car il est très difficile de croiser dans ces ruelles étroites… il y en a pour des heures quand 2 conducteurs ont foncés, se sont trouvés nez à nez, sachant qu’ils ne pourraient pas croiser, dernières les autres sont arrivés, tout le monde klaxonne… ça ne gêne que nous les touristes. Dans tout ça nous avons trouvé un super lodge, très calme, en bout de rue, notre véhicule est parqué dans la forêt. Dans la cour, tous les matins à 6h30, un maitre de yoga donne un cours. Amélia vient avec nous, pendant que Mathéo roupille encore. A 9h, à la fin du cours, nous allons déjeuner, müesli au fruits et yogourt ou crêpes à la banane, jus frais et tchaï. Aujourd’hui j’avais réservé un cours de cuisine indienne pour Amélia et moi de 15h à 17h mais une fois sur place on nous a dit de revenir dans 3 ou 4 jours.

Actuellement il pleut mais les températures sont très agréables, entre 25 et 28 peut-être. Demain nous partons pour une journée de marche, peut-être deux… on verra. Même Amélia est très enthousiaste car le jour de notre arrivé ici, nous étions bloqué par les bouchons et ne pouvant pas rentrer dans la ville, nous avons laissé notre voiture dans un village et sommes parti à pied par la forêt, afin de rejoindre Mc Leon. Sans le savoir nous avons parcouru 5km. Le jour même, Michael et Amélia sont retournés à pied à la voiture pour l’amener plus près. A la fin de cette incroyable journée de marche Amélia avait « encore envie de marcher ».

La connexion est très lente et je n’arrive pas à charger les photos. J’essayerai demain.

Nous sommes partis le vendredi 19 juin d’Hyderabad, en avion pour Delhi. Heure de départ 9h55 respecté… ouf. Arrivé à Delhi à 12h, une voiture nous attendait à l’aéroport, la question était où ? Après 15 téléphones avec le gars, après avoir exigé qu’il vienne nous chercher devant la sortie principale : porte 1;, après avoir attendu 15 min sa venue promise, après encore 3 téléphones, nous avons fini par allez le chercher, lui nous répétant sans cesse « number 16 »… on l’a trouvé devant la porte 5.

Une fois dans la voiture, il nous a dit qu’on allait à l’office remplir les papiers. Après 10min de voiture nous nous sommes arrêté à « l’office » c’est-à-dire dans une rue où un autre véhicule attendait avec le « responsable et sa machine pour encaisser »… 1h plus tard, à eux deux, ils ont réussi à nous débiter la caution sur la carte bancaire. Le lendemain nous nous sommes rendu compte qu’ils avaient pris 6 fois le montant.

Nous avons fait 3h de route, direction Nord. C’était un régal car nous avons passé par une route secondaire, à travers des champs verts, des villages tout en briques rouges où la vie se déroule dehors, avec des enfants courants pieds nus, des hommes affalés sur les lits devant les maisons, des femmes puisants l’eau au puits, des vaches couchées ça est là, des bœufs à grande cornes et peau noir tirants des charrettes remplies de briques ou hautes herbes fraîchement cueillies, des décharges à ciel ouvert qui se trouvent au bout des villages… c’était pour nous un retour vers notre premier voyage à travers l’Inde et pour les enfants c’était : mettre une image sur les histoires que nous leurs avions racontées.

Nous devions nous arrêter dans un hôtel avec piscine. A 5min du lieu Michael a eu un doute quant à l’existence de l’hôtel car plus nous nous éloignions de Delhi moins il y avait de signes de modernité… et c’était vrai… le GPS montrait 350m et nous étions au milieu de nulle part. Mais, « fabulouse India », il était bien là, un peu vide, faisant un peu semblant d’exister. Bon, on a amené les valises et le portier a insisté pour nous les prendre sur le chariot à valise. Nous nous sommes donc tous dirigé vers l’ascenseur pour monter au deuxième, le portier est monté le premier avec le chariot et… occupant tout l’ascenseur nous a dit de monter à pied. !!! L’hôtel était effectivement vide mais nous y avons bien soupé, bien dormi. La conduite en Inde n’est pas de tout repos mais en étant attentif et pas trop pressé on peut ne pas mourir sur la route.

Le lendemain nous avons continué la route, ce qui devait prendre 2h a pris 4h. Nous avons débarqué dans un des lieux les plus saints d’Inde. Haridwar. La ville où les Indiens viennent par millier en pèlerinage pour se tromper dans le Ganges. Très intéressant mais très oppressant, sale et parfois puant, bruyant mais unique… . C’est là que nous avons vu les premiers signes, des milliers de saddhus assis en groupes, des milliers d’hommes, femmes et enfants entrant dans la rivière sacrée offrant au Ganges des corbeilles remplis de fleurs.

La nuit il avait plu et c’était bien venu vu les chaleurs. Nous avons repris la route pour 25km seulement, temps estimé : 1h. Nous sommes parti à 8h sans petit déj car nos savions qu’à Rishikesh nous aurions un bon petit déj continental. Un peu fatigués et impatients d’arriver nous sommes arrivé à Rishikesh à 11h seulement. 3h pour 25km. Ce n’est pas que la route était mauvaise, c’est le trafic. Par exemple ci-dessous, devant le pont les voitures se sont mises en 6 lignes alors qu’il y avait qu’une voie, resultat : bouchon dans les deux sens. Impossible de reculer pour personnes… centimètre par centimètre une voie a été dégagée et tous le monde poussait pour passer premier résultat : encore un bouchon

Nous nous sommes dirigés vers le Swiss Cottage. Il n’a de suisse que le nom, nous sommes aller dormir ailleurs, 3 jour de far niente.  Le village se trouve à environ 1200m d’altitude et les Indiens y viennent aussi pour la fraîcher.

Il est, avec d’autres Guest Houses, installé au-dessus de la ville, dans un endroit paisible, peuplé par des singes, des chiens.

Nous croyons être poursuivi par des singes.

C’était tellement calme après 2 jours passés dans un trafic infernal. Nous y avons loué 2 chambres pour 7frs chacune et sommes resté là 3 jours à rien faire, discuter avec les rares touristes ; fin de la saison¸ et manger des crêpes, des pizzas, des houmous, et des naans. Nous souhaitions y rester plus pour pratiquer le yoga, la méditation et faire un rafting mais la ville était trop bruyante et dangereuse à pied. Elle est aussi un lieu saint pour les hindous qui y viennent en nombre, traversent la ville à fond la caisse en klaxonnant.

Malheureusement à cause de la fin de la saison tous les centres de yoga étaient fermés (sur notre colline) ainsi que les agences spécialisées en rafting.

 

Aujourd’hui, avec des éclaircissements.

Il pleut surtout la nuit, ce sont de gros gros orages avec toners et éclairs. La journée il tombe que des goûtes. Depuis le début de la mousson, le 7 juin, il a plu dans notre quartier seulement 3 ou 4 fois. Depuis 3 jours il n’a pas plu par exemple mais je sais que dans d’autres parties de la ville il a plu. Les températures par contre sont super agréables, frais le matin, 21° et 31° la journée. Nous trouvons l’eau de la piscine très froide et avons froid en en sortant.

Mathéo hésite a y entrer.

On a fini par y aller tous.

Si vous regardez la carte d’Hyderabad, vous verrez pleins de lacs. Ils sont tous artificiels et bien sûr impropre à la baignade. Ce sont des réservoir d’eau pour la ville.

Dans notre quartier, l’eau arrive par tuyau, de façon souterraine. Elle arrive tous les 2 jours et remplis le réservoir d’eau pendant 2 heures.

Et tous les 2 jours environ, je dois faire marcher une pompe pour faire monter l’eau à l’étage.

Si le réservoir est rempli le surplus se déverse sur le trottoir idem avec le réservoir dans le jardin.

 

Il y a en principe une raison d’être des choses mais il y a aussi une origine pour toutes choses. Le sujet dont je vais vous parler aujourd’hui avait attiré mon attention il y a longtemps, quand nous cherchions un logement ici à Hyderabad. Nous avions visité beaucoup d’appartements plus ou moins biens, plus ou moins chers, plus ou moins bien situés, plus ou moins sales… dans ce cas on nous promettait de tout bien repeindre et laver y compris les interrupteurs. Voilà un sujet surprenant… fallait y penser d’autant plus qu’on finit par ne plus les voir et pourtant.

Voilà ce qui vous accueil quand vous vous trouvez face à une porte d’entrée de maison. Ici, notre propriétaire a heureusement écrit au stylo : Bell.

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Il m’est arrivé d’essayer d’allumer les lumières extérieurs quand nous avions de la visite et cela m’a pris du temps car certains ne fonctionnent pas et d’autres ont allumé des lampes avec des locataires… un oiseau est sorti de la lampe en piaillant, l’air de ce dire qu’il n’est pas l’heur pour faire jour.

Dans les chambres, devant les portes des salles de bain c’est la même histoire : il y a pleins de boutons, et c’est n’est pas parce qu’ils sont appuyés qu’ils sont en mode OFF, pour certains c’est le cas pour d’autre pas. Alors dans certaines chambres quand on appuie sur tous les boutons en même temps il y a soit une lumière soit un ventilateur qui se met en marche… alors tu cherche, tu cherche, tu cherche et tu t’énerves.

Ici c’est la centrale pour la cuisine… par exemple le 3ème bouton en haut c’est le néon au dessus de la fenêtre. La lumière au dessus de la cuisinière c’est en bas le 2ème depuis la gauche, il y en a un pour le ventilateur du plafond, il y en a un autre pour le ventilo  du l’évier, un autre pour les lumières dans les placards, un autre pour l’extérieur   etc etc etc. Au début c’était le plus simple : j’appuyais tout en même temps, au moins j’avais la lumière ! Puis je suis devenue raisonnable et j’ai voulu apprendre… Michael n’a jamais appris alors il y avait toujours les lumières de dehors plein feu quand Michael avait la tête dans le frigo à la recherche d’un jus.

Depuis 8 ans il y a eu une évolution dans les installations, en effet dans les appartement neufs que nous avons visités il  y avait le double !!! quasi 50cm de long.  Ça allumait la radio entre autre et tout pleins de lumières différentes, clignotantes, orange, ou changeant de couleur, un néon etc. Dans notre chambre à coucher et au salon il y a aussi toutes sortes de lampes dans le plafond.

D’une part il y a toutes ces lumières et d’autre part, chez les tout riches et chez les moins riches il  y a un néon blafard dans chaque chambre, salon et cuisine… bizarre. C’est toujours au dessus du lit dans les chambres et au dessus du canapé dans le salon.

Alors je me demande d’où vient cette façon d’installer l’électricité, pas des Etats-Unis je crois. J’ai jamais vu ça avant alors j’ai pensé : we have a lot of cheese, they have a lot of « intérrupteurs ».

Dimanche, en allant visiter un palais, le taxi est passé par un quartier qui a attiré notre attention. Du coup depuis le taxi j’ai commencé à prendre des photos car le trafic était dense et lent. Comme je me régalais avec des oh ! wow ! regarde comme c’est beau, les enfants ont aussi sortis leurs appareils et voici le résultat.

Le trajet a duré 50 min en PLAINE VILLE !!!.

Il faut quand même pas oublier notre papa. Et ben lui, pendant ce temps c’est laissé aller à une sieste.

Avant / Après

Le palais Nizam, c’était la demeure d’une dynastie qui a gouverné Hyderabad entre 1724 et 1947. A cette date, la nouvelle Inde réunie a dépossédé les Nizam de ses terres, ne souhaitant pas un état indépendant au milieu du pays. Selon les dires, Hyderabad était l’état princier le mieux gouverné, le plus prospère aussi, avec son armé, sa flotte aérienne, etc. De nos jours il n’y a plus aucun état princier mais l’état de Bihar (là où nous avons eu des déboires il y a 15 ans), bien que n’étant pas indépendant, possède une armé et une police indépendante, insoumise au gouvernement de Delhi. Prakash, notre chef des développeurs ici, nous a raconté que les Biharis sont insoumis, jettent parfois le contrôleur dehors du train, et un voyageur réclamant sa couchette pourtant réservée, risque de même.  Les fameuses photos des parents grimpants les murs des écoles pour aider leurs enfants durant les examens ont été prises dans le Bihar. C’est un état qui donne du fil à retordre au gouvernement, dont on se moque pour la sauvagerie et dont on a un peu peur aussi.

La vue d’un resto que Michael souhaitait nous montrer. Cela valait la peine de faire 40min de taxi. Au loin, on aperçoit un mont. C’est le fort Golconda que nous avons visité il y a quelques semaines et c’est aussi par là que nous vivons.

Il y a du trafic partout où on va, il y a des routes plus calmes mais la plus part du temps il y a du trafic. Il y a beaucoup de tuctucs, des tuctucs décoré avec des fleurs en plastiques,  des dieux  découpés dans du papier, des dieux bleus, des dieux avec plein de bras,  des tuctucs avec des écritures. Beaucoup de  conducteurs mettent plus d’argent dans la  décoration que dans la nourriture. Il y a aussi bien sûr quelques voitures et beaucoup de motos, et quelque camions souvent ce sont des camion bien décoré comme les tuctucs.

il y a aussi des tuctucs mais ils sont tout simplement garés et les

conducteurs dorment  paisiblement.

.Il y a aussi des personnes qui voyagent sur les camions et elles dorment dans le trafic avec tout ce bruit autours deux ou parfois ils ne dorment  pas.

Ils n’ont pas le sens du danger!

Bisou Amélia

Si vous marchez dans la rue en Inde vous voyez des personnes qui trient les poubelles, c’est comme ça ici on ne trie pas les  poubelles chez nous il faut les mettre dehors après il y a un camion qui vient prendre les poubelles. Il les amène à des personnes et ces personnes les trient dans la rue.

Mais les hommes il font pas tout le travail il y a les chèvre et les chien  qui mange le plastic.

Bon c’est comme ça ici c’est sale

 

Amélia